[ ... Fallait que je te dise... ]
" Fallait que je te dise comme je vais mal,
Par un disque ou par des mots, en restant peace,
Enfin fallait que je puisse te dire que je vis un rythme infernal,
Que je suis dure a berner, borné à la fois dure à cerner
J'ai rien d'exceptionnel, j'ai des tas de potes à l'habitude
Mais mon meilleur ami s'appelle solitude
Et j'opère en scred, j'en suis malade et sans remède
Car j'ai appris à me taire et pas a demandé de l'aide
Plutôt réserver, non je ne déconne pas avec ce que je ne connais pas
Moi je préfère observer, penser aux plus grands,
Enfin j'aurais tellement aimé te voir à mes cotés,
Me serrer, m"épauler ou m'empêcher de pleurer
Oh .... Je te dédie
Ses quelques phrases, ses quelques phases et mon respect aussi
On a grandit ensemble c'est fou comme on se ressemble
Quand tu tombes moi je pleur, quand j'ai froid toi tu trembles
Fallait que j'te dise que mon bonheur t'es dédié
Et tu peux marcher sur mon coeur car mon coeur et a tes pieds
Parfois les mots ne sortent pas.. oh oh
Reste tapis dans le silence, ca ne vient pas ca ne sort pas
J'en ai tellement besoin, mon coeur est en feu de détresse
Fallait que je dise tout ce que j'ai
Jamais eu le courage de dire aux gens que j'aime
A cause du tempérament que j'ai
Dur de l'écrire encore plus dur de le rapper
Mais ca me soulage de leurs dire ce que je pense et de leurs rappeler
Leur importance
J'ai mal quand je vois que t'es mal et ton silence me tue
Bref on a grandit, t'as fais ta vie
Quoi qu'il arrive je suis là
Tu sais que tu peux compter sur moi
Entre nous c'est relation compliquée
Chers amis, je vais peut être vous décevoir
Pardons d'étaler ma vie, de raconter mon histoire
Mais j'ai le coeur qui saigne et l'esprit torturé
Et venir vous parler j'ai pas la force
Pour parlé j'ai choisi de ne pas vous dire qui je suis
Sans vous parler de ma couleur ni de mon pays
Vous m'avez construit en même temps détruit
J'sais que vous m'aimez je vous aime aussi
Comprenez ma douleur, celle d'un enfant qui pleure
Il ne sait pas qui il est, ignore combien ca vous leurre
Vous ne le connaissez pas, vous ne savez pas l'entendre
Il vous a souvent souri alors qu'il pensait a ce pendre
Il s'est blotti dans la silence,
Il fait souvent le clown pour masquer ses souffrances
Il s'est souvent enfermé dans l'armoire
Mais tant d'ébauches de tristesse étroites de désespoir
Se boucher les oreilles, vivez son cauchemar
Le coeur piétiné par des choses qu'un enfant ne doit savoir
Aujourd'hui il porte sa peine
Il pardonne
Mais souvent je regarde les étoiles et celle qui brille oui c'est toi
Tu ma transmis ta force tu m'a tout appris
Donner un sens à ma couleur, forger mon esprit
Extrait "Fallait que je te dise" - Sniper
