Il est 16H10, je regarde cette pendule...Ca y est, le stage est terminé. Je file au vestiaire, heureuse d'une journée qui a bien comencée, me change, et passe par les urgences. Je sors, des rayons de soleil parcourent la rue, il fait beau aujourd'hui. C'est avec une sensation de plénitude et de sérénité que je remonte l'avenue sur mon vélo des années 80! Le soleil s'abandonne sur mon visage et le vent frais me parcourt les cheveux...je me sents si bien et si paisible...
Je pense à toi qui n'est plus là, sans boule au ventre, sans souffrance et je pense...
" regarde, je suis toujours là, je me bats, je vis, et j'avance.."
Et je souris...comme un clin d'oeil à la vie..
[ ... Elle ne pleure plus désormais ... ]
Alors je fais l'égoïeste et je me dis, et ça peut choquer, que les parents ont un autre enfant mais moi, je n'ai plus mon frere present. Et je meurs tout doucement...